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LES FEES

Au pluriel, « les fées » désignent une communauté désignée parfois par Petit Peuple, Bon Peuple, Peuple des Fées ou par d'autres euphémismes rassemblant une multitude de créatures de la mythologie nordique et du folklore païen : les lutins, elfes, trolls, gnomes

Dans la culture moderne, la fée est généralement décrite comme une créature humanoïde féminine, ayant des pouvoirs surnaturels comme par exemple la capacité de voler, de lancer des sorts ou d'influencer le futur.

TYPES DE FEES

Il règne une confusion assez grande entre différentes races de fées. Tenter de les distinguer ou de les classer par espèces et sous-espèces peut s'avérer trop arbitraires. Il est de même très difficile de dresser une liste complète des milliers de noms donnés à ces créatures, aux divers groupes et types de fées, ne serait-ce, par exemple, qu'en raison des différents dialectes et idiomes rencontrés dans les îles britanniques. De nombreuses fées préfèrent garder leur nom secret par peur qu'on ne l'utilise contre elles (comme ce fut le cas pour Rumpelstiltskin/Raiponce). En général, il est préférable d'éviter d'offenser les fées et d'utiliser par conséquent des termes allusifs comme "les bons esprits".

On pense que les races de fées sont issues d'une lignée humaine relativement récente. Les recherches ont localisé leurs origines autour du bassin méditerranéen. Les fées se sont éparpillées avec plus ou moins de succès à la surface du globe. Elles sont absentes dans certaines zones en raison de l'hostilité d'autres créatures locales. Ainsi, les nymphes ont empêché le développement des fées en Grèce, les elfes les ont chassées de Scandinavie et d'Allemagne, et les lutins se sont appropriés les régions occidentales de l'Angleterre.La plus répandue des races de fées, et celle qui compte le plus grand nombre de représentants, est celle de la fée commune, ou Homo fata vulgaris, selon la classification de la SCL (Société de Crypto zoologie de Londres). Au sein même de cette espèce, on rencontre une stupéfiante variété de forme et de taille, sui vont de la noble sidhe d'Irlande au rustre sprite d'Angleterre. Cette diversité provient de deux éléments fondamentaux : une adaptation rapide aux différents milieux écologiques et une aptitude à jeter un sort ou un enchantement sur tout observateur, qui laisse croire que la créature peut changer de forme à volonté. Quoi qu'il en soit, il existe une vraie différence entre les fées solitaires, qui passent la plupart de leur temps seules ou en tout petits groupes, et les fées que certains écrivains ont décrites comme vivant en essaims, qui se sont organisées en petites communautés régies par des hiérarchies hautement développées.

FEES SOLITAIRES

Les fées solitaires ont des apparences diverses. On trouve autant de créatures aussi délicates que des fleurs que des monstruosités de la taille d’un ogre. Ces fées sont laides, sales et peu soignées. Elles sont nues ou vêtues de façon complètement excentrique. Leurs habitudes et leurs comportements sont similaires à ceux de leur cousins lutins, hobgoblins, bogles ou gobelins. En raisons de la profusion de nom locaux attribués aux fées, les risques de confusions sont considérables. Les types les plus répandus sont : les will o’wisps (ou feux follets), les fées des fleurs ou les nénuphars et les farfadets (comme le personnage de Puck, immortalisé dans Le songe d’une nuit d’été de Shakespeare).

LES FEES COMMUNAUTAIRES

Les fées qui vivent en essaims sont d’aspect plutôt homogène et mesure entre 90 cm et 1.20 m de haut. Ces créatures, ressemblant à de très beaux humains, portent des vêtements rouges ou verts, montent à cheval et brandissent des armes anciennes comme des épées ou des lances. Elle sont souvent accompagnées de fées plus petites dirigées par des individus que l’on appelle « fées héroïques », dont la taille peut dépasser 1.80m.


De nombreux types de fées appartiennent à cette catégories : les daoine sidhe (se prononce « divina chi »), le groupe le plus représentatif d’Irlande ; les sidhe, les derniers descendants d’une race très ancienne de fées très puissantes – les Tuatha de Danaan (se prononce « touva dai danane »), qui vivent en majorité dans les collines, d’où leur appellation de « peuple des monts ».

Les fées communautaires se distinguent par leur structure sociale hiérarchique et féodale. Les Seelie d’Ecosse (tout comme les sidhe et les tylwyth teg) sont des aristocrates. Dirigée par un monarque, leur société évoque les cours de l’Europe médiévale. Les noms de certains de ces monarques nous sont familiers grâce aux légendes et à la littérature. Dans Le songe d’une nuit d’été, de William Shakespeare, Oberon et Titania – considérés par certains comme le roi et la reine de toutes les fées d’Angleterre – organisent une coalition de toutes les fées britanniques qui vivent en communauté. Parmi les autre dirigeants célèbres, on peut citer : Fin Bheara et Midhir, rois légendaire des Tuatha, Ethal Anbual des sidhe et les reines Mab et Micol d’Angleterre.
Les Seelie peuvent être espiègles, voire dangereuses, mais elles sont rarement animées de mauvaises intentions. Elles s’opposent à la cour des Unseelie, des fées maléfiques comme Sluagh, également baptisées « hôtes » parce qu’on prétend qu’elles sont habitées par les mauvais esprits des morts. Cet équilibre se retrouve également au Pays de Galles, où les fées maléfiques sont appelées les gwyllion et, en Irlande, où elles se nomment adh sidhe. Une division similaire se rencontre également dans les communautés elfiques.

(Extrait d'Histoire naturelle de MONDE SURNATUREL)


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Votre fée et amie NADI
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